Données de la GTC¶
Accès aux données¶
La GTC des tunnels enregistre notamment des événements liés aux issues. On rend compte ici des moyens d’accès à ces données.
Application JASPER¶
Les données sont accessibles par l’application JASPER disponible sur le réseau technique du STT, pour les agents du DETT.
Il faut choisir dans une requêtes sur le “journal des consignations” :
une période(plusieurs jours),
un tunnel et
le métier Autoévacuation.
Lors d’une session d’extraction menée en mars 2024, les requêtes avec une période de plus d’une semaine ont échoué 3 fois sur 4. En une heure et demi, on est parvenu à extraire quelques jours de données sur 6 tunnels, soit 50 000 évènements GTC. Il n’est donc pas possible par ce moyen de faire des analyses systématiques pour une période de plusieurs mois.
La table ci-dessous présente, pour chacun des 6 tunnels :
le nombre de jours pour lesquelles des données ont été recueillies
le nombre d’issues qui apparaissent dans les données
Par exemple, pour le Landy, avec un seul jour de données, moins de la moitié des issues ont été à l’origine d’évènements enregistrés par la GTC.
Tunnel |
Nombre de jours |
Nombre d’issues |
---|---|---|
BAP |
4 |
15 |
BDR |
1 |
19 |
DEF |
4 |
29 |
LAN |
1 |
7 |
RUE |
9 |
10 |
SCL |
9 |
13 |
Extraction par Actemium¶
Constatant les limites de l’application JASPER pour l’extraction de volumes de données importants, on a demandé en mars 2024 à ACTEMIUM de faire l’extraction directe sur la base de données du journal des consignations pour le métier Autoévacuation. Ce journal contient les données des 13 derniers mois.
Pour des raisons mystérieuses, Actemium a rencontré de grosses difficultés pour répondre à cette demande. Après 2 mois d’efforts, Actemium a communiqué les données, pour 21 tunnels sur 24. En dépit de la demande expresse de disposer de l’horodatage à la seconde, les données reçues sont arrondies à la minute, pour 5 des 21 tunnels renseignés.
On ne dispose donc de données complètes que pour 16 tunnels sur 24, soit 160 issues sur 290. Cela constitue un échantillon suffisant pour tester la faisabilité de traitements utiles à l’exploitation, mais pas pour bénéficier de ces traitements de manière systématique sur le périmètre des tunnels gérés par le DETT.
Définition de la variable var4¶
Le champ du journal des consignations de la GTC dont le nom est Variable se décompose en 5 parties séparées par des points (‘.’). La dernière partie du champ Variable, que l’on a notée var4, prend plus de 80 valeurs, pour le métiers Autoévacuation. Le champ calculé var4 constitue une typologie des événements.
Quels événements sont enregistrés dans la GTC.¶
Ouverture de portes en tunnel¶
Les ouvertures de portes en tunnel sont détectées par 2 capteurs. La GTC fait un contrôle de cohérence.
Sur l’échantillon analysé on observe 500 évènements d’ouvertures de portes en tunnels.
La plus grande partie des ouvertures de portes interviennent entre 22h et 2h ce qui suggère qu’elles sont liées à la maintenance de nuit des tunnels.
L’analyse des données permet de détecter les situations suivantes :
un nombre d’ouvertures anormalement élevé,
un temps entre l’ouverture et la fermeture anormal,
une absence d’utilisation prolongée (à condition de disposer de données sur une longue période)
De manière globale, il serait interessant d’observer la distribution des fréquences d’ouvertures et d’identifier une typologie des issues selon cette distribution.
Lien vers l’analyse détaillée des données d’ouvertures de portes en tunnels
Ouverture de portes extérieures¶
Les ouvertures de portes extérieures sont détectées par 2 capteurs. La GTC fait un contrôle de cohérence.
Sur l’échantillon analysé on observe 280 évènements d’ouvertures de portes extérieures. Environ moitié moins que les ouvertures de portes en tunnels.
Un nombre important d’ouvertures des portes extérieures sont liées à quelques issues du secteur de Coeur Défense, en journée.
Activation de la surpression¶
La mise en marche et l’arrêt de la surpression sont détectés par la GTC.
L’analyse des données permet de détecter les situations suivantes sur une issue :
un nombre d’activations anormalement élevé,
un temps d’activation anormal,
une absence d’activation prolongée (à condition de disposer de données sur une longue période)
Il faudrait également vérifier la cohérence entre les activations de la GTC et les autres événements tels que les ouvertures de portes.
Concomitance des événements d’ouvertures de portes et de surpression¶
On a observé tous les triplets (issue, jour, heure) associés à la survenance d’au moins un événement de type ouverture ou surpression.
Sur 121 triplets comportant au moins une ouverture de porte en tunnel, on a 117 activations de la surpression mais seulement 11 ouvertures de porte extérieure. Cela peut s’expliquer par l’utilisation des portes par les mainteneurs pour accéder à des locaux techniques.
Cela signifie que la surpression est presque systématique en cas d’ouverture de porte en tunnels, mais que les ouvertures de portes en tunnel ne sont qu’une fois sur 10 associées à une ouverture de porte extérieure.
Les 139 cas d’ouvertures de porte extérieures qui n’ont pas été associées à une ouverture de porte en tunnel ne sont pas associées à un démarrage de la surpression.
La GTC remonte par ailleurs 113 occurrences de démarrages de la surpression sans qu’il y ait ouverture de la porte en tunnel. On peut s’interroger sur la cause de ces démarrages.