Conditions minimales d’exploitation¶
Formulation des CME¶
La formulation des CME sur les issues, dans les plans d’intervention et de sécurité (PIS), a été recemment revue. Dans les derniers PIS, la formulation suivante a été adoptée :
Le mode critique est atteint si 2 issues consécutives ne sont pas opérationnelles.
Observation:
Signalisation dynamique d’évacuation (chevron, feux flash)
Cheminement d’évacuation sécurisé (vacuité, éclairage, porte)
Une issue comporte 5 éléments : chevron, flash pour la signalisation et vacuité; éclairage ; porte pour le cheminement sont eux-mêmes fonctionnels.
Une issue n’est plus considérée comme opérationnelle dès qu’un seul des 3 éléments caractérisant la sécurisation du cheminement n’est plus fonctionnel : vacuité; éclairage de sécurité de l’issue ; porte.
Pour les tubes en bout de tunnel, l’extrémité est assimilée à une issue dans le décompte.
Le critère d’indisponibilité d’une porte d’issue de secours est basé sur une défaillance en termes d’étanchéité aux fumées, ainsi que l’impossibilité de pouvoir ouvrir celle ci.
Cette formulation mérite d’être encore clarifiée, mais on peut en retenir que les 3 éléments les plus importants sont :
Vacuité
Eclairage de sécurité
Bon état de la porte sur le tunnel
Contrôle des CME¶
Les CME des issues de secours ne sont pas contrôlée par la GTC et il n’y a pas de procédure établissant la manière dont le PCTT doit contrôler ces CME.
Le fascicule 40 envisage un contrôle visuel hebdomadaire et des essais fonctionnels tous les 15 jours, mais la DIRIF n’est pas en mesure de réaliser ces actions.
Les détecteurs d’événements et les caméras permettent d’identifier des anomalies dans les issues. Les personnes chargées de la maintenance utilise les issues et font remonter à l’OST les anomalies dont ils ont connaissance. Le traitement de ces informations n’est cependant pas encadré par une règle.
A l’occasion de l’instruction des DS de l’A13, la DIRIF s’est engagée à améliorer le contrôle et en particulier à réaliser des essais fonctionnels bimestriels.
Une reflexion est en cours sur l’utilisation de la GTC qui permet de savoir quand une porte d’issue est ouverte. On pourrait détecter les issues qui n’ont pas été visitées depuis plus de 30 jours.
Quand l’exploitant a connaissance d’une situation dégradée telle qu’une issue non opérationnelle, il devrait renforcer le contrôle des issues adjacentes par des visites toutes les 2 semaines. Une signalisation de l’issue non opérationnelle doit également être mise en place.
Note
L’éclairage de sécurité auquel font référence les CME est-il partout bien identifié ? Son fonctionnement est-il remonté dans la GTC ?
S’agit-il de l’éclairage secouru ?
A partir de quel seuil ou critère considère-on que l’éclairage n’est plus assuré ?